Hadopi, Hadopi, je savais que ça allait mal finir.
La société Trident Média Guard (TMG) laisse en accès libre-service un de ses serveurs qui donne accès à des données assez intéressantes :
- Des données de tous les torrents qui étaient protégées par TMG.
- Les IP des utilisateurs tout à fait innocents qui "auraient" téléchargé des fichiers "illégaux".
- Des scripts pour choper des IP, bref une vraie mine d'or.
Mais il y a mieux, Après avoir découvert cette nouvelle, TMG essaie de relativiser les choses. Elle se défend en disant: oui c'est un serveur test et que "Les serveurs TMG utilisés pour la règlementation HADOPI n’ont pas été piratés et aucune donnée confidentielle n’a donc fuité à l’extérieur de TMG ou de la HADOPI."
Alors là, j'appelle ça du foutage de gueule. Oui vous allez dire que les IP qu'on a retrouvées sur votre serveur sont des IP fictives. Oui c'est ça.
Le pire dans tout ça, c'est que TMG a porté plainte pour vol de données sur leurs serveurs en accès libre. Alors voilà la cerise sur le gâteau, non mais il fallait vraiment qu'ils fassent tout ça pour ça.
Je vous demande chers lecteurs, qu'est-ce qu'on à volé sur ce serveur ? Rien !
On a juste montré les données qu'il y avait dessus, rien de plus.
Voilà il n'y a rien à dire.
Mais bon comme toute les autre histoires, celle-ci se finit bien (ou presque).
Et c'est le 20 mai 2011 que TMG retire enfin sa plainte, mais le veille (le 19) Trident Média Guard (TMG) a donné de nouveaux détails sur la faille de sécurité qui a été dénichée par Bluetouff dans au moins l’un de ses serveurs le week-end dernier. Alain Guislain, le PDG de TMG a indiqué à Ouest France que : « dans la nuit de vendredi à samedi, nous avons été victimes d'un vol de données. Quelqu'un se vantait sur « la toile » d'un accès libre à notre serveur. Dans les faits, il ne s'agit pas de notre serveur principal, mais d'un serveur parallèle qui nous sert pour des tests. Cet ordinateur contient un certain nombre d'adresses IP (un numéro qui permet d'identifier un internaute). Sans lien direct avec la haute autorité, ces données piratées ne sont en aucun cas exploitables juridiquement ».
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